La Culture Marocaine

Culture

Medersa Bou Inana à FésArticle détaillé : Culture du Maroc.

Même si la grande majorité de sa population est musulmane, le Maroc se veut un pays multiculturel de par son contact notamment avec les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Vandales, les Arabes, les Français et les Espagnols[80],[81],[82]

L'état civil marocain n'autorise pas de nombreux prénoms que des parents marocains souhaitent donner à leurs enfants pour des raisons de « rupture avec l'identité marocaine »[83]. Alors que cette mesure concernait surtout les prénoms berbères, elle « est de plus en plus élargie aux appellations d’origine arabe, liés à l'islam ou parfois inspirés des célébrités de cinéma[83]. »

Artisanat

Gare de Marrakech construite selon l'artisanat marocainArticle détaillé : Artisanat marocain.

La région est très réputée par ses tapis de campagne, ses paniers et ses différents autres objets de grande utilité. Le tissage de tapis modernes et la broderie sont très prospères surtout dans les complexes artisanaux. D'autres objets de grande utilité sont fabriqués par les artisans de la région, tels que les tajines, les jarres, etc.


Caftan marocain


Les caftans du Maroc sont originaires de l'Andalousie mauresque (Al Andalus) où les élites arabo-musulmanes de l'Empire omeyyade (dont Zyriab, le père de la musique arabo-andalouse) ont apporté à partir du IXe siècle des caftans empruntés aux Perses. Entre le IXe et le XVe siècle, les émirats arabo-andalous (composés de peuples d'origines variées) ont progressivement donné aux caftans leurs touches civilisationnelles. Rappelons que l'Andalousie mauresque s'est construite en opposition ou en concurrence vis vis de l'Empire Ommeyyade de Damas de même que l'Empire des Idrissides de Fez (branche Omeyyade du Maroc) vis à vis de l'Empire Abasside de Bagdad. Cette divergence va se traduire entre autres sur les tenues vestimentaires.


Fantasia

La célébre fantasia marocaineArticle détaillé : Fantasia (Maghreb).

Au vu des diverses archives actuelles, il est clair que cette tradition est bien inscrite dans le patrimoine séculaire équestre marocain .

Au Maroc, pays fortement agricole et resté longtemps tribal (et cela même après l'indépendance en 1956 du pays), cette démonstration va perdurer en devenant une tradition tribale, rurale et religieuse : les tribus guerrières rurales l'associeront , avec la collaboration active de la population, aux Moussem (fête des semailles, de la moisson) et à la fête d'un saint de la tribu (ou reconnu par la tribu) et cela de façon annuelle et séculaire. La fête des saints a été instauré au XV ème siècle par les Mérinides [84]

Autres lectures

Articles détaillés : Culture du Maroc, Fêtes et jours fériés au Maroc et Proverbes marocains.Articles détaillés : Langues berbères, Berbères, Zénètes, Berghouata, Sanhadja, Masmouda, Gnaoua et Peuples de la vallée du Draâ.

Médias

Articles détaillés : Média au Maroc et Censure de l'Internet au Maroc.

Le premier journal à apparaître au Maroc était un hebdomadaire anglophone appelé « Maghreb Al Aksa », en 1877. De telles publications n'étaient généralement pas disponibles dans les villes marocaines jusqu'en 1908.

Pendant le protectorat français, à partir de 1920, commença l'apparition des publications françaises comme « L'Écho du Maroc » et « La Vigie Marocaine ». Elle fut suivie par le lancement d'un groupe de presse appelé Mas, qui publia « Farmhouse » ainsi que les quotidiens « Le Petit marocain » et « L'Écho du Maroc », bien que ces derniers continuèrent à s'adresser principalement aux étrangers.

Ensuite, les nationalistes marocains tels que Mohamed Hassan El Ouazzani commencèrent leur propres publications. En 1933, ce dernier fonda « L'action du peuple », un hebdomadaire francophone. Plus tard, Abdelkhalek Torrès et Mohamed Bennouna, à Tétouan, publièrent en arabe, respectivement deux publications : « Al Salam » et « Al-Hayat ». Ces journaux donnèrent aux nationalistes une plateforme pour exprimer leurs revendications indépendantistes vis-à-vis de la France et de l'Espagne. De plus en plus de journaux étrangers furent publiés au Maroc.
Plus tard, le Maroc édita un code de la presse le 15 novembre 1958[85].